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Conférence pilotée par pS-Eau et SO Coopération  Le mercredi 22 mars de 9h30 à 11h     Aujourd’hui près de 2,2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable gérée en toute sécurité. D’ici 2025, la moitié de la population mondiale vivra dans des régions soumises au stress hydrique, c’est-à-dire lorsque la demande en eau dépasse les ressources en eau disponibles. C’est déjà le cas de 17 pays dans le monde.   C’est pour tenter de répondre à ces enjeux que de nombreux acteurs de Nouvelle-Aquitaine s’engagent dans les projets d’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement à travers le monde.   C’est pour cette même raison que du 22 au 24 mars 2023 se tiendra à New York la conférence des Nations Unies sur l’eau, la première depuis 1977. Face au changement climatique et au stress hydrique qui touchent de plus en plus de pays, la question de la gestion et du partage de la ressource en eau est un des enjeux majeurs du XXIème siècle.    En 2015 a été lancés par les Nations Unies le Programme de développement durable qui vise à l’horizon 2030 de mettre fin à l’extrême pauvreté et de lutter contre les inégalités et l’injustice. Ce programme se donne 169 cibles à atteindre regroupées dans 17 Objectifs de Développement Durable (ODD), dont l’ODD n°6 qui est spécifiquement dédié à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement.    Aujourd’hui, plus de 200 collectivités en France sont engagées en coopération ou solidarité internationale pour l’eau et l’assainissement. L’Action Extérieure des Collectivités Territoriales (AECT) permet aux collectivités et aux établissements publiques de coopération intercommunale (EPCI) d’agir en portant des coopérations ou en soutenant les initiatives d’acteurs de leurs territoires.   Le cadre juridique, notamment déterminé par la loi sur le 1% Eau, dite loi « Oudin », permet aux collectivités territoriales chargées des services d’eau potable et d’assainissement d’affecter des moyens humains et financiers conséquents à des actions de solidarité internationale sur ces thématiques.    Lors de cette table ronde, différents acteurs sont conviés afin de mettre en lumière les enjeux de cette conférence onusienne. L’Agence de l’eau Adour-Garonne et Bordeaux Métropole nous exposeront les dispositifs financiers qu’ils ont mis en place afin de soutenir les acteurs Néo-Aquitains de la solidarité internationale et de la coopération décentralisée. Nous aurons également les témoignages de l’association Aqafi et de l’ONG Initiative Développement qui, grâce à ces dispositifs, peuvent mener des actions en faveur des populations les plus vulnérables. Pour finir, le Partenariat Français pour l’Eau nous fera la démonstration de l’application en ligne Water4allSDGs qui permet de mesurer les impacts positifs et négatifs du volet Eau d’un projet, d’une politique ou d’une stratégie vis-à-vis des 169 cibles de l’Agenda 2030.   Autour de la table : Sébastien FILAUDEAU, Chargé d’intervention aux relations internationales, AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE Céline PAPIN, Présidente en charge des relations internationales, BORDEAUX METROPOLE Alioune SY, Coordinateur, ASSOCIATION AQAFI Gautier HUNOUT, Chargé de mission Eau, Assainissement et Déchets, INITIATIVE DEVELOPPEMENT Philippe GUETTIER, Conseiller, Partenariats Français pour l’eau Marine BORSATO, Chargée de mission Accompagnement des collectivités territoriales, SO Coopération Jérémy GUERIN, Chargé de mission Antenne Bordeaux, pS-Eau Pour consulter le replay de cette conférence : https://youtu.be/4Ja8_ke2I7s

La gestion de l’eau est centrale dans les politiques d’aménagement des territoires urbains. Les zones urbaines rassemblent la grande majorité des habitants et représentent une pression forte sur l’eau. Face aux canicules de plus en plus fréquentes, la valorisation de l’eau pluviale et des milieux aquatiques pour renaturer et rafraîchir la ville devient un enjeu crucial. Cette valorisation permet de résoudre des problèmes de pollution tout en améliorant la qualité de vie des habitants, la biodiversité et l’adaptation au changement climatique. Actions des agences de l’eau, stratégie et plan d’adaptation au changement climatique, retours d’expériences, moyens d’actions et investissements nécessaires seront au cœur des débats de cette plénière institutionnelle.   Autour de la table : Nicolas RAY, Député de la 3ème circonscription de l'Allier Frédéric AGUILERA, Maire de Vichy et Président de Vichy Communauté Thierry BURLOT, Président du Comité de Bassin Loire-Bretagne Martin GUTTON, Directeur Général de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne     Rendez-vous le mercredi 28 septembre à 17h au Palais du Lac de Vichy dans l’espace Conférences

A l’occasion de la 3ème édition organisée par CYC’L’EAU et l’Agence de l’eau Loire-Bretagne à Vichy les 28 et 29 septembre, Martin Gutton, directeur général de l’Agence, répond à nos 3 questions.   L’Agence de l’eau Loire-Bretagne a accepté à nouveau d’être partenaire de l’édition de Cycl’Eau Vichy les 28 et 29 septembre prochains au Palais du Lac, pouvez-vous nous dire en quelques mots quelles ont été vos motivations ? Également, quelles sont les spécificités du bassin de l’Allier et de l’amont de la Loire qui méritent aujourd’hui toute notre attention ?   L’agence de l’eau est un établissement public de l’État (sous tutelle du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires) dont la mission est d’améliorer la qualité et la gestion des eaux. Elle accompagne les acteurs locaux dans la mise en œuvre d’actions de préservation et de restauration de la qualité des eaux et des milieux aquatiques. Nous avons souhaité, une nouvelle fois, être partenaire de Cycl’Eau car il nous semble indispensable d’échanger et de partager notre stratégie de l’eau face à l’urgence climatique sur les territoires. Encore une fois, nous sommes confrontés à des évènements climatiques extrêmes dont la sècheresse de cet été 2022. Selon l’état des lieux 2019, plus de 40 % des rivières du territoire sont soumis à des pressions hydrologiques importantes et cette pression s’accentue. Cela provient à la fois de l’augmentation des besoins (liée aux températures élevées) et de la diminution de la ressource disponible (liée à une baisse des précipitations). Il est essentiel de partager nos retours d’expériences et nos territoires ont des atouts à faire valoir. C’est l’un des objectifs de notre présence à Cycl’Eau, montrer qu’il est possible d’agir ! Ainsi, par exemple l’intégralité du bassin de l’Allier et de l’amont de la Loire est couverte par des Schémas d’aménagement et de gestion des eaux, avec une Commission Locale de l’Eau en charge de la gouvernance pour chacun des sous-bassins. Quasiment tous ces territoires intègrent aujourd’hui une réflexion sur la gestion quantitative de la ressource en eau. Sur les axes Loire et Allier, qui représentent un fort enjeu vis-à-vis de l’eau potable mais également des milieux et de l’irrigation agricole, se met en place une démarche de Projet de Territoire pour la Gestion de l’Eau (PTGE) qui devra définir des solutions d’adaptation au changement climatique.   Vous allez participer, aux côtés d’élus, à la plénière institutionnelle le mercredi 28 septembre à 17h sur la thématique « L’eau dans la ville ». Quels sont les messages principaux que vous souhaitez faire passer lors de cette table ronde ?   Face aux canicules de plus en plus fréquentes, la valorisation de l’eau pluviale et des milieux aquatiques pour renaturer et rafraîchir la ville devient un sujet prégnant. Infiltrer les eaux pluviales ou restaurer les milieux aquatiques en ville permet de résoudre des problèmes de pollution tout en améliorant la qualité de vie des habitants, la biodiversité et l’adaptation au changement climatique. Vichy est un bel exemple de valorisation de l’eau dans la ville, avec la mise en valeur de l’Allier, l’infiltration de l’eau pluviale dans les aménagements ou encore, la richesse en espaces verts humides en bordure de cours d’eau. L’eau est de plus en plus au cœur des politiques urbaines. Le changement climatique va entrainer d’une part une tension sur la ressource et une exigence plus forte sur l’assainissement mais aussi le besoin de verdir nos villes pour les rafraîchir. Dans ce cadre, la valorisation des eaux pluviales et des milieux aquatiques en ville est impérative pour limiter les mal-adaptations que sont la climatisation ou l’arrosage. L’agence de l’eau s’implique de plus en plus dans cet aménagement urbain favorable à l’eau et à la biodiversité qui devient une priorité pour la gestion équilibrée de l’eau. Les agences de l’eau devraient être partenaires avec l’ADEME de l’appel à projets national doté de 500 millions d’euros « renaturation des villes » qui vise à encourager des projets de lutte contre les ilots de chaleur en utilisant la nature.     Nous en parlions depuis de nombreuses années mais l’année 2022 a confirmé de manière intense les effets du changement climatique (incendies, sécheresse sans précédent, inondations…) et ainsi appuyé les actions des professionnels de la filière de l’eau. Quelles sont les grandes lignes directrices et priorités de votre agence pour l’année 2023 ?   La gestion de l’eau est, et doit rester, une histoire collective parce que l’eau est indispensable et que la ressource est unique et finie. Il est donc essentiel de partager les constats et de définir collectivement les solutions à mettre en œuvre. C’est tout l’enjeu de la gouvernance de l’eau. Avec des périodes de sécheresse et de crue plus fréquentes et plus intenses, la quantité d'eau disponible pour les milieux naturels et les activités humaines peut se réduire ou être trop abondante. L'agence de l'eau Loire-Bretagne invite les acteurs à s'adapter sans attendre au changement climatique.  Des solutions existent et sont d’ores et déjà mises en place avec les partenaires sur les territoires et l’agence pour s'adapter au changement climatique : A titre d’illustration, le Conseil d’administration de l’agence de l’eau a approuvé récemment un plan de résilience, à hauteur de 10 M€. Celui-ci complète le 11e programme d’intervention de l’agence et vise à : améliorer la connaissance et à accélérer la mise en place des stratégies d’adaptation au changement climatique et de gestion équilibrée de la ressource en eau, en finançant des études à 100 %. L’agence prévoit donc d’apporter 8,3 M€ d’aide (dont 1,5 M€ d’aide de l’État) pour 37 études « Hydrologie, Milieux, Usages, Climat ». Le territoire de la délégation Allier Loire amont est concerné par 12 de ces études ; répondre à des enjeux plus ponctuels, mais d’importance,  comme la sécurisation de l’alimentation en eau potable. Le projet d’interconnexion entre le Syndicat Mixte des eaux de l’Allier et les syndicats d’alimentation en eau potable du bassin de Gouzon et de la région de Boussac dans la Creuse (23) va bénéficier d’une aide conséquente de la part de l’agence de près de 7,5 M€ ; promouvoir des économies d’eau en eau potable, industrie et agriculture. Dans ce cadre, l’agence a lancé un appel à projets « économie d’eau dans les élevages » pour sécuriser l’accès à l’eau des exploitations agricoles. L’appel à projets, d’un montant de 4 M€, ouvre la possibilité aux exploitations agricoles de financer des travaux visant à diminuer la consommation en eau des animaux et/ou remplacer les prélèvements sur le réseau d’eau public et les forages par de l’eau de pluie récupérée et stockée. Cet appel à projets est ouvert jusqu’au 31 octobre 2022   Il est par ailleurs important de rappeler que l’agence de l’eau favorise les actions préventives plutôt que les actions curatives. Ainsi, la mise en place de solutions fondées sur la nature, qui favorise la résilience des milieux et en conséquence des usages, trouve toute sa place au sein du 11e programme d’interventions, que ce soit dans la restauration des milieux humides ou dans la gestion des eaux pluviales. En 2022, les agences de l’eau travaillent sur un retour d’expériences des actions financées en matière d’adaptation au changement climatique, l’enjeu est d’être en capacité d’adapter notre programme pour intégrer de nouvelles actions qui deviendraient nécessaires pour réduire les impacts du dérèglement climatique.      L’Agence de l’eau Loire-Bretagne est partenaire et co-organisatrice de 3 tables rondes ainsi que de la plénière institutionnelle sur le Salon Cycl’Eau Vichy au Palais du Lac : « Le SDAGE Loire-Bretagne, un outil au service des territoires », le mercredi 28 septembre à 15h30 La plénière institutionnelle « L’eau dans la ville », le mercredi 28 septembre à 17h « Un défi à relever : garantir l’accès de tous à l’eau ! », le jeudi 29 septembre à 11h30 « En ville, prenons soin aussi de nos cours d’eau », le jeudi 29 septembre à 14h     Inscrivez-vous ! https://lnkd.in/e3v8Y3-2

CAPSULE SOLUTION : suez - aquadvanced, la solution pour piloter et gérer de manière optimale votre réseau d’assainissement Une Capsule Solution proposée par SUEZ   Mercredi 28 Septembre 2022 à 13h30    SUEZ accompagne chaque jour les collectivités et les industriels dans la gestion des services essentiels que sont l’eau, les déchets et l’air. Le Groupe met toute sa capacité d’innovation au service d’une gestion radicalement nouvelle des ressources : optimiser les usages en exploitant tout le potentiel des nouvelles technologies et du digital, recycler, valoriser, produire des matières premières secondaires et des ressources alternatives. Grâce à son expertise, SUEZ intervient sur l’ensemble de la chaine de valeur dans les métiers de l’eau, de la gestion des déchets et du climat, et accompagne ainsi ses clients dans le passage d’un modèle linéaire qui surconsomme les ressources à une économie circulaire qui les recycle et les valorise.   Grâce au traitement de données météorologiques, des informations issues des différents capteurs sur le système d’assainissement, et d’algorithmes avancés, la solution AquAdvanced de SUEZ permet la surveillance en temps réel du réseau d’assainissement pour une gestion optimale, mais aussi d’anticiper et prévenir les inondations, maîtriser la qualité des rejets dans le milieu récepteur, tout en optimisant les infrastructures de régulation et de traitement existantes.  

Mercredi 28 septembre à 9h30 Une table ronde pilotée par le Réseau National des Animateurs « Eaux pluviales », le GRAIE et l’ADOPTA     Certains vous diront que le bienfondé et la pertinence des solutions de gestion des eaux pluviales à la source ne sont plus à démontrer. Que cela fait 20 ans, 30 ans que l'on sait que les solutions à mettre en œuvre aujourd'hui sont la déconnexion, le ralentissement et l'infiltration des eaux pluviales au plus près de là où elles touchent le sol. Et que ces solutions présentent de nombreux avantages, y compris pour l'aménagement et la qualité du cadre de vie. Pour autant, les solutions historiques du "tout tuyau" ont la peau dure, et l'idée que l'ingénieur hydraulicien s'en chargera aussi ! Comment changer nos modes de faire ? Probablement, tout d'abord, en comprenant les freins et les clés du changement, en mobilisant les acteurs potentiels de ce changement et en les accompagnant pour partager une vision commune, établir un cadre et des outils partagés par les différents intervenants sur le territoire et enfin, en donnant à voir la réalisation d'opérations concrètes. Afin de tenter de répondre à cette question, les intervenants viendront présenter leurs expériences novatrices en matière d’actions de sensibilisation, d'accompagnement, de mobilisation des aménageurs privés, et partager leur vision des nouveaux leviers qui nous promettent le déploiement et la massification de la gestion durable des eaux pluviales dans l'aménagement.   Autour de la table : Vincent NALIN, Chargé de mission, AGENCE DE L’EAU LOIRE-BRETAGNE Jean-Jacques HERIN, Président, Association ADOPTA Elodie BRELOT, Directrice, GRAIE Mélanie DAJOUX, Coordinatrice Projets Eau et Biodiversité, FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT Auvergne-Rhône Alpes Charlotte CARON, Co-Directrice du CPIE DES MONTS DU PILAT et Formatrice et Accompagnatrice du Changement au sein de KOVALENCE Diane DEBOAISNE, Architecte-conseiller, CAUE PUY-DE-DÔME, en lien avec l'"atelier ville perméable"   Rendez-vous le mercredi 28 septembre au Palais du Lac de Vichy de 9h30 à 11h

Monsieur Nicolas RAY, Député de la 3ème Circonscription de l’Allier, a accepté d’être le parrain de l’édition de Cycl’Eau Vichy 2022. Il participera aux côtés d’autres élus à la table institutionnelle « L’eau dans la ville » qui se tiendra le mercredi 28 septembre à 17h, dans l’espace Conférences.     Comme vous le savez, Cycl’Eau est le rendez-vous territorial dédié aux acteurs de la filière eau. Pourquoi avoir accepté de vous engager dans ce partenariat ?   Tout d’abord, à l’Assemblée nationale, j’ai choisi de siéger à la Commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire. Les questions relatives à la gestion de l’eau sont au cœur des compétences de ma commission. Ma participation à Cycl’Eau me permettra d’être sensibilisé aux enjeux actuels et de nourrir ma réflexion dans le cadre des prochains débats parlementaires. Par ailleurs, les sujets abordés par Cycl’Eau constituent un sujet majeur pour les années à venir. Pendant trop longtemps, nous avons collectivement pensé que nos ressources en eau ne nécessitaient pas une attention particulière et que les pénuries étaient l’apanage des territoires arides. Avec près 4.000 km de cours d’eau dont trois majeurs : l’Allier, la Loire, et le Cher, le département de l’Allier se pensait naturellement prémuni contre le stress hydrique. Les bouleversements climatiques nous ont prouvé le contraire. Nous l’avons d'ailleurs vu très récemment. Plus que jamais, nous devons mener des politiques de gestion de l'eau durables et efficaces. En regroupant tous les acteurs des bassins hydrographiques pour échanger sur les problématiques et imaginer ensemble des solutions adaptées, le salon Cycl’Eau participe à la préservation de notre bien le plus précieux. Pour toutes ces raisons, je suis très heureux de parrainer cette édition du salon Cycl’Eau de Vichy.   Nous l’avons vu cet été avec les conditions météorologiques exceptionnelles, la politique de l’eau est primordiale. Quelles sont les particularités de votre bassin pour la gestion de la ressource et sa préservation ?   La grande particularité de notre bassin pour la gestion de sa ressource en eau repose sur le fait que l’Allier est un cours d’eau réalimenté par le barrage de Naussac qui bénéficie donc d’un soutien administré par l’Homme. Une bonne gestion permet de réguler l’apport en eau en fonction des périodes d’excès et de déficit, afin de maintenir un niveau toujours constant. Sur la partie « Allier Aval », la disponibilité de la ressource en eau est ainsi assurée pour subvenir aux besoins de l’agriculture, de l’industrie, du tourisme (notamment à Vichy pour le plan d’eau), ainsi que pour les besoins en eau potable des populations. L’Allier a également la chance d'avoir une nappe phréatique importante qui se recharge rapidement grâce à l'apport de nombreux affluents des zones montagneuses en période hivernale. Un autre atout réside enfin dans l’existence du Syndicat mixte des eaux de l’Allier qui permet une gestion à l’échelle départementale et assure une interconnexion des réseaux. Néanmoins, les événements climatiques exceptionnels qui s’intensifient d’années en années nous obligent à anticiper l’irrégularité de cette ressource. Nous devons pour cela mener un dialogue de qualité entre les différents acteurs du bassin. Un contrat territorial va prochainement être mis en place sur l’Allier pour une gestion cohérente et durable de l'eau. De plus, un Projet de Territoire pour la Gestion de l’Eau (PTGE) va être établi pour assurer une meilleure répartition des usages entre tous les besoins. Si ce contrat territorial n'est pas suffisant pour maintenir la disponibilité de la ressource, nous devrons également envisager la possibilité de créer à terme de nouvelles réserves.      Enfin, vous participerez à la plénière institutionnelle intitulée « L’eau dans la ville » aux côtés d’autres grands acteurs de la région, quels sont les messages que vous souhaitez délivrer ?   Nos villes doivent évidemment s’adapter aux nouveaux enjeux hydriques. Trop souvent, l’urbanisation s'est faite sans tenir compte de la perméabilité des sols. La bétonnisation des zones urbaines a continué de s'intensifier avec l’étalement urbain. Tant que les phénomènes climatiques restaient contenus, cela ne posait pas de véritables problèmes. Aujourd’hui, nous constatons cependant que les événements exceptionnels se multiplient : d’intenses précipitations provoquent de graves inondations, tandis qu’en été les sécheresses se font de plus en plus nombreuses et importantes. Nous devons donc agir pour lutter contre l’imperméabilité des sols en ville. Des solutions qui peuvent s’intégrer parfaitement à nos aménagements urbains existent. Nous devons les développer pour préserver des poches d’infiltrations indispensables. Penser la ville pour préserver la ressource en eau passe également par une meilleure gestion du petit cycle de l’eau. Les réseaux d’eau et assainissement nécessitent une attention particulière. Nous devons les moderniser pour améliorer leur efficacité et réduire les pertes d’eau. Les agences de l’eau souffrent néanmoins de la baisse des dotations aux collectivités qui affecte leurs financements. A l’Assemblée nationale, je serai particulièrement vigilant à ce que les lois que nous votons puissent permettre à ces agences et aux différents acteurs de conserver des moyens d’actions et d’investissements nécessaires à l'intégration des villes dans une politique cohérente de gestion de l'eau.     Vous pourrez retrouver les élus lors de la table ronde institutionnelle intitulée « L’eau dans la ville » le mercredi 28 septembre à 17h sur le Salon Cycl’Eau Vichy au Palais du Lac.   Inscrivez-vous ! https://lnkd.in/e3v8Y3-2  

CAPSULE SOLUTION LIVE : Xylem, fournisseur de jumeaux numériques pour la gestion des eaux pluviales Une capsule proposée par XYLEM   Mercredi 28 Septembre à 11h30 sur le lounge Allier   Xylem a développé et déployé dans plus de 30 villes un jumeau numérique de réseau d’assainissement permettant de fournir aux exploitants de réseaux l’information cruciale pour piloter leurs installations de manière optimale. Premièrement, le jumeau numérique permet de fiabiliser la donnée et d’étendre la connaissance, fournie par quelques capteurs, en tout point du réseau, ce qui permet à l’exploitant de mieux comprendre les phénomènes jusqu’alors invisibles. Deuxièmement, il permet de prédire les phénomènes en fonction des prévisions météorologiques et des données de stations pluviométriques qui viennent alimenter un modèle hydraulique combiné à de l’intelligence artificielle. Troisièmement, il recommande à l’exploitant une gestion dynamique optimale de ses installations pour minimiser les problèmes tels que les rejets par déversoirs d’orage, les inondations, etc. en simulant des dizaines de scénarii de pilotage et en retenant les plus performants.  Ce jumeau numérique a permis par exemple de limiter la pollution sur l’environnement (exemple : réduction de 70% de rejets par déversoirs d’orage à South Bend, USA) ou bien de réduire les budgets d’investissements en optimisant les capacités des systèmes existants et en limitant ainsi la taille des nouveaux ouvrages (exemple : bassin d’orage).

Une table ronde pilotée par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne   Un atelier animé par Hervé Gilliard et Cyril Bessey de l’agence de l’eau Loire-Bretagne   La coopération internationale : garantir l’accès de tous à l’eau, l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau dans le monde d’ici 2030. Au programme de cette table ronde : une introduction de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne sur les enjeux liés à l’eau la présentation de l’appel à projets « nouvelles coalitions d’acteurs dans le secteur eau et assainissement en Afrique Francophone » : Région Auvergne-Rhône-Alpes, Agence de l’eau Loire-Bretagne, agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse l'intervention de l'Association CORAIL, lauréate de cet appel à projets, partagera son expérience et montrera en quoi l'aide publique au développement peut s'avérer être une opportunité pour les petites entreprises qui souhaitent s'investir à l'international.      Autour de la table : Hervé GILLIARD, Chef de projet Relations internationales / Planification, AGENCE DE L'EAU LOIRE-BRETAGNE Anne-Sophie DOUZA, Chargée de promotion de la Francophonie économique et des partenariats avec la Côte d'Ivoire, REGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES Alain TIDIERE, Directeur, ASSOCIATION CORAIL     Rendez-vous le jeudi 29 septembre au Palais du Lac de Vichy de 11h30 à 13h       Crédit photo : AELB

Mercredi 28 septembre à 11h30 Une table ronde pilotée par Roannaise de l’eau, syndicat du cycle de l’eau     Gestion des eaux pluviales urbaines, ruissellement, prévention des inondations et lien avec l'assainissement : des compétences différentes, avec des contours plus ou moins définis, réparties entre différents acteurs avec des budgets distincts. Une diversité qui peut nuire aux actions du terrain ou au contraire constituer une force. Comment définir les limites d'intervention des différents services ? Comment ne pas laisser une part du ruissellement totalement orphelin ? Comment établir les règles financières et les accords budgétaires entre les collectivités, les compétences et les services pour garantir, in fine, une gestion intégrée de l'eau sur les territoires ? Autant de questions que les intervenants présents autour de la table évoqueront, en appui sur les doctrines locales, les questionnements et tâtonnements au fil des remontées de compétences, afin que chacun puisse se nourrir et s’inspirer des expériences des différents territoires. Ces échanges se poursuivront d'un partage avec la salle.   Autour de la table : Catherine NEEL, Chargée de recherche, CEREMA CLERMONT-FERRAND Frédéric MEJASSOL, Directeur, ROANNAISE DE L’EAU Olivier VIGNOULLE, Chef du Service GEMAPI, METROPOLE AIX MARSEILLE PROVENCE   Rendez-vous le mercredi 28 septembre au Palais du Lac de Vichy de 11h30 à 13h

L’Association ADOPTA est partenaire de Cycl’eau Vichy qui se déroulera les 28 et 29 septembre prochains au Palais du Lac. La première journée est largement consacrée à la Gestion des Eaux pluviales et l’Association ADOPTA, aux côtés de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et du GRAIE sera présente au sein du Village des Collectivités. Jean-Jacques HERIN, Président de l’Association ADOPTA a accepté de répondre à nos questions à cette occasion.     Vous serez présents sur l’édition de Cycl’eau Vichy les 28 et 29 septembre prochains au Palais du Lac, que pouvez-vous nous dire sur la situation de la Gestion intégrée et Durable des Eaux pluviales sur ce territoire ? Devant une année caniculaire, soumise à la sécheresse mais aussi aux inondations de plus en plus impressionnantes, la sensibilisation est passée auprès du grand public et des élus. Pour autant, elle reste à poursuivre et l'étape suivante est le passage à l'action. Nombre de territoires ont compris qu'il fallait changer les pratiques de gestion de l'eau pluviale, mais les difficultés rencontrées par ceux-ci sont encore très nombreuses, particulièrement en termes de conception des solutions. C'est là où il faut travailler, et le Plan National d'Actions Eaux Pluviales lancé l'an dernier par le Ministère est un des moyens pour contribuer à ces adaptations, notamment par un déploiement de la formation.    Vous allez participer à la table ronde intitulée « Eaux pluviales : les outils et leviers de la mobilisation collective » le mercredi 28 septembre de 9h30 à 11h. Quels sont les messages principaux que vous souhaitez faire passer lors de cette conférence dont vous êtes le pilote aux côtés du GRAIE ? Quels sont les intervenants que nous aurons plaisir à écouter ? Le message principal est que les solutions techniques existent, les matériaux et matériels sont disponibles, la preuve que cela fonctionne est largement faite, les Agences de l'Eau soutiennent financièrement ces actions. Il n'y a que des bonnes raisons de gérer à la source ces eaux pluviales, de façon intégrée et durable. Elles sont la seule source de notre eau potable au robinet ! Pour cela, il faut que leur gestion soit un acte d'aménagement de la Ville et non plus un acte technique, porté, conçu par les hydrauliciens... Il faut donner une fonction supplémentaire à chaque élément de base de la ville, celle de gérer très localement ces eaux pluviales pour les mettre dans le sol, réservoir gratuit à notre disposition et support de biodiversité. Les intervenants viennent d'horizon divers, montrant que la gestion des eaux pluviales est au centre des préoccupations de nombreux acteurs, démontrant que cette gestion n'est pas une contrainte, mais une nécessité mais surtout une grande opportunité !   Quelles sont les actualités de l’Association et les grands chantiers à venir ? Et quel rôle peut avoir Cycl’eau pour vous aider à atteindre ces objectifs ? L'actualité immédiate de l'ADOPTA c'est l'inauguration de son nouvel espace de démonstration, son showroom (en photo), le 23 septembre, quelques jours avant Cycl'eau Vichy. Showroom qui sur près de 1 000 m2 présente un panel très éclectique des solutions qui sont à disposition des concepteurs d'espaces urbains pour bien intégrer les eaux pluviales dans l'aménagement et la création ou la rénovation de l'urbanisation. C'est aussi une réponse aux demandes de formation, et notamment de la maîtrise d'œuvre qui commence à bien saisir tout l'intérêt de répondre à ces exigences, à ces attentes environnementales des élus et des habitants. Aussi Cycl'eau est pour nous un relai important pour véhiculer ces messages, montrer par le biais des exposants fournisseurs de solutions, mais aussi des conférences, que c'est nécessaire, mais surtout possible, que ça marche et que ce sont de réelles opportunités et non pas une contrainte...      Vous pourrez retrouver l’association ADOPTA sur le Village des Collectivités les mercredi 28 et jeudi 29 septembre au Salon Cycl’eau VICHY, au Palais du Lac. Monsieur HERIN interviendra également lors de la table ronde « Eaux pluviales : Les outils et leviers de la mobilisation collective » le mercredi 28 septembre de 9h30 à 11h.   Inscrivez-vous ! https://lnkd.in/e3v8Y3-2