CYCL’EAU vous propose d’initier un nouveau rendez-vous sur l’île de beauté aux côtés de ses partenaires pour une édition très prometteuse autour de contenu d’expériences et d’expertise le Jeudi 19 Septembre au Palais des Congrès d’Ajaccio de 9h à 17h30.
Sur place, des tables rondes institutionnelles et des ateliers sur les thématiques prégnantes du territoire.
Journée gratuite, sur inscription.
AU PROGRAMME :
1 plénière institutionnelle portant sur la Sobriété Hydrique,
1 conférence ayant pour thématique la Gestion de l’eau,
5 ateliers animés par nos partenaires sur des sujets actuels du territoire,
1 cocktail déjeunatoire au sein du Village des Solutions.
Venez découvrir le Village des Solutions qui présentera les acteurs incontournables de la filière Eau ! L'espace d'exposition accueillera 33 entreprises : offreurs de solutions, canalisateurs, négoces ou encore bureaux d'études. Venez rencontrer les acteurs de la filière qui sauront répondre à vos besoins sur les thématiques de l'Eau potable, des Eaux usées, des Eaux de ruissellement... autour d'un buffet d'exception !
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Le bassin de Corse recouvre 8757 km², avec une population d’environ 330 000 personnes, ainsi que 234 masses d’eau superficielles (dont 210 cours d’eau, 6 plans d’eau, 4 lagunes ou eaux de transition et 14 eaux côtières) et 15 masses d’eau souterraines.
La Corse bénéficie d’une ressource abondante mais inégalement répartie. D’une manière générale, les précipitations sont importantes avec en moyenne 900 mm/an soit environ 8 Milliards de mètres cube d’eau. Ces précipitations présentent de très fortes variations saisonnières (été/hiver –printemps/automne), et sont faibles sur le littoral où se concentre la population.
L'eau est vitale pour l'ensemble de la population (eau potable) pour son économie (pêche, agriculture, aquaculture, loisirs) et une eau de qualité et en quantité suffisante est indispensable pour le bon fonctionnement des milieux aquatiques.
La fréquentation touristique conduit à doubler la population de l'île pendant une dizaine de jours au pic de la saison (août) et multiplie la population de certaines micro-régions par dix pendant la saison estivale.
Globalement ce sont un peu plus de 100 millions de m³ qui sont prélevés en moyenne par an en Corse dont 52% pour l'utilisation agricole et les usages d'agrément (principalement en plaine orientale), 46% pour l'eau potable et 2% pour des usages divers (dont l'usage industriel).
Depuis 1970, les débits estivaux ont diminué de plus de 5 %. La tendance s'accentue.
En ce qui concerne les eaux souterraines, il faut s'attendre à une diminution de la recharge des nappes, l'augmentation de l'évapotranspiration et la diminution des précipitations efficaces. Les débits des sources insulaires, souvent modestes et dépendant fortement de cette recharge, accuseront une baisse pouvant aboutir au tarissement de certaines durant les périodes d'étiage.
Les prélèvements sont majoritairement (de l'ordre de 75 %) effectués dans les eaux superficielles. Les origines sont toutefois très variables en fonction des usages puisque si l'alimentation en eau potable prélève des volumes quasi équivalents entre les eaux souterraines et superficielles, les prélèvements agricoles s'effectuent quasi- exclusivement dans ces dernières.
Adopté par le comité de bassin en septembre 2018, le Plan de bassin d'adaptation au changement climatique (PBACC) de Corse caractérise la vulnérabilité des territoires pour 5 enjeux majeurs : disponibilité en eau, assèchement des sols, biodiversité, niveau trophique et risques naturels. Document stratégique doté d'un plan d'actions à l'échelle de l'île, il comporte un ensemble de 57 mesures concrètes pour réduire cette vulnérabilité.
Venez découvrir l'ensemble de ces sujets pour une journée thématique riche en rencontres
Tous les exposants :
Rehabilitation des réseaux d'eau potable par proj...
L'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse est ...
Conception, fabrication et commercialisation de so...
Créée en 2018, la Banque des Territoires est un ...
Acteur industriel français engagé depuis 1881, B...
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Première banque du territoire, forte d'un maillag...
Bureau d'études au service de l'environnement
Groupe FP : gestion globale, responsable et durabl...
Fibertex Nonwovens : un groupe innovateur, pionnie...
Négoce de matériaux de construction multi spéci...
GRAVIWATER est une entreprise spécialisée dans l...
Spécialiste et leader dans la conception, la fabr...
Concevoir, réaliser, installer et mettre en servi...
Depuis + de 50 ans, LACROIX propose des solutions ...
Résineo est une gamme de revêtements de sol perm...
MADE, spécialisée dans l’ingénierie au servic...
MEA FRANCE conçoit et propose tout une gamme de p...
POLOPLAST développe et produit des systèmes de c...
Constructeur d'équipements de postes de pompage
Solution de réhabilitation sans tranchée de cond...
SebaKMT, fabriquant et revendeur de matériel de d...
TECOFI, société française, fabricante de robine...
Société de réhabilitation de conduites et ouvra...
TUBAO est un fabricant normand de solution en ac...
Fabricant et prestataire de services, vonRoll hydr...
Xylem (XYL) est un leader mondial dans le domaine ...
Introduction animée par Antoine Orsini (Hydrobiologiste) et Patrick Rebillout (Ingénieur météorologiste).
À l’échelle de la Corse, le volume d’eau prélevé est estimé à plus de 111 millions de m3/an (environ 54 millions de m3 pour l’eau potable, 56 millions de m3 pour l’irrigation, 1 million de m3 pour les autres usages.
Les effets du changement climatique et notamment l’apparition de sécheresses agricoles plus sévères plus fréquentes et touchant des surfaces plus importantes ces dernières années ont ébranlé l’idée selon laquelle l’eau serait toujours disponible pour répondre à l’ensemble des besoins.
Aujourd’hui, les restrictions d’usage de l’eau sont plus fréquentes. Par ailleurs, les masses d’eau connaissant des tensions sur la ressource (inadéquation entre disponibilité de la ressource et usages), susceptibles d’entraver l’atteinte ou le maintien du bon état des eaux ont tendance à augmenter.
Le manque d’eau impacte la biodiversité et les activités humaines, générant de potentiels conflits d’usage. Ces tensions vont s’accroître avec le dérèglement climatique, obligeant les territoires à réinventer leur avenir.
Aujourd’hui, plusieurs territoires du bassin de corse font régulièrement face à des restrictions d’usage de l’eau pendant la période d’étiage et sont soumis à des ruptures d’alimentation en eau potable. Ce manque d’eau affecte non seulement les activités humaines, mais aussi la biodiversité, entraînant de potentiels conflits d’usage. Avec le dérèglement climatique, ces tensions risquent de s’intensifier et la qualité de l’eau disponible sur le territoire deviendra un enjeu crucial.
Le bassin conjugue ainsi l’impératif d’action à court terme pour faire face à la crise sécheresse et à moyen terme en prévoyant de nouvelles infrastructures permettant de redonner des perspectives au territoire tout en conciliant préservation de la ressource en eau et des milieux aquatiques avec développement de l’économie locale.
Lorsqu'on conçoit un projet, il est nécessaire d'organiser sa mise en oeuvre. Cela nécessite d'identifier précisément les activités à mener, d'identifier les moyens nécessaires et leur financement, de programmer la réalisation des activités, et de déterminer les rôles dévolus aux différentes parties prenantes du projet.
Il arrive que le montage administratif soit fastidieux, il convient également de mobiliser les compétences locales.
Les intervenants vous proposent de faire le point pour vous donner les clés et faire de votre projet une réussite.
L'article L. 3232-1-1 du Code Général des Collectivités Territoriales donne la possibilité à la Collectivité de Corse de mettre à la disposition des communes, ou des Etablissement Publics de Coopération Intercommunales (EPCI) à fiscalité propre, qui ne bénéficient pas des moyens suffisants pour l'exercice de leurs compétences, une assistance technique dans les domaines de l'assainissement, de la protection de la ressource en eau, de la restauration et de l'entretien des milieux aquatiques.
Cette mission s’inscrit ainsi dans un cadre privilégié hors champ concurrentiel.
Ainsi, afin de répondre aux attentes des collectivités en matière d’ingénierie, la Collectivité de Corse s’est dotée d’un nouveau dispositif d’intervention par la création de deux services territorialisés (Cismonte e Pumonte) d'assistance technique (SATE) dans le domaine de la gestion des ouvrages d’eau potable et de la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations au bénéfice des collectivités locales.
En application des articles L. 3232-1-1 et R. 3232-1-1 à R. 3232-1-4, et R. 4424-32-3 du Code général des collectivités territoriales, les conditions de la mise à disposition de cette assistance technique au bénéfice des collectivités éligibles dites « rurales », ses modalités et sa rémunération sont précisées par une convention.
Le suivi et l'évaluation de cette assistance technique sont assurés par un comité de suivi qui en établit un bilan annuel d'activité et qui comprend notamment des représentants des collectivités bénéficiaires, un représentant du Préfet du département, un représentant de l'Agence de l'Eau et, s'il y a lieu, un représentant du ou des établissements publics territoriaux de bassin compétents.
La REUT ou Réutilisation des Eaux Usées doit être vue sous plus angles :
- Réchauffement climatique : on le mesure, on le constate aujourd'hui et on se rend compte que ce réchauffement est croissant.
- En parrallèle, assez étonnamment, on constate qu'en Corse la pluviométrie moyenne reste assez constante (environ 700mm de pluie par an), avec des variations d'une saison à l'autre. Et c'est de l'eau qu'il faut voir comme un potentiel.
-Réglementation : l'Etat a instauré dès 2008 un arrêté autorisant les particuliers à récupérer leurs eaux de pluie de toiture pour les usages externes à l'habitation et à l'usage des WC et lave linge en interne. Par rapport à la consommation d'un ménage, cela représente quand même 40% de l'eau qui est consommée et donc facturée. Puis, en 2024, sont sortis un décrêt et un arrêté sur la réutilisation de TOUTES les eaux traitées.
C'est donc la possibilité pour le grand public, les collectivités et les industriels, de se lancer dans la REUT et de réinvestir sur les masses d'eau. Les réserves d'eau s'amenuisant, avec un usage de plus en plus important, il est nécessaire de cultiver l'eau.
Au travers de cet atelier, sera présenté la récupération des eaux de pluie de toiture et à la parcelle.
De quelle manière peut-on cultiver l'eau ? Quelles sont les règles du code civil ? Comment sensibiliser les collectivités, industriels et exploitants agricoles à adapter leurs usages à abaisser les prélèvements sur les réserves d'eau potable, alors que les restrictions d'usage par l'Etat se multiplient ?
Agir à son niveau pour soutenir l'action collective !
Dans le cadre de la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie (PPE), la Corse s'est fixé un objectif ambitieux : atteindre l'autonomie énergétique d'ici 2050. Pour y parvenir, l'île mise sur le développement des énergies renouvelables (ENR), telles que l'énergie solaire, éolienne et hydraulique, tout en mettant en place des solutions de stockage pour garantir une alimentation électrique fiable et continue.
Les énergies renouvelables dites "fatales" produisent de l’électricité en fonction des conditions naturelles, comme le soleil ou le vent. Cela ne correspond pas toujours aux besoins des consommateurs, qui varient au cours de la journée.
C’est ici qu’intervient le projet de Station de Transfert d'Énergie par Pompage (STEP) sur le Fiumorbo. Ce projet innovant, basé sur un système de réutilisation de l'eau, permettra de stocker l’énergie produite par les ENR et de la redistribuer aux moments où la demande est la plus forte. En réutilisant l'eau, la STEP optimise les ressources hydrauliques locales tout en minimisant l'impact environnemental. Il représente une étape clé dans la transition énergétique de la Corse, en renforçant l’intégration des énergies renouvelables tout en contribuant à la réduction des coûts et à l’autonomie énergétique de l'île.
Nous vous invitons à découvrir en détail ce projet lors de cet atelier. Vous en apprendrez plus sur la manière dont la STEP, grâce à la réutilisation de l'eau, contribue à la sécurisation de notre système électrique et à la réussite de la transition énergétique de la Corse.
Table ronde Loi NOTRE : comment définir les compétences autour de l’eau ? Quel calendrier ? Quelles obligations pour les EPCI ?
Une table ronde stimulante sur la Loi NOTRE avec Pierre KOLDITZ, juriste expert en droit relatif à l'eau de la FNCCR qui exposera l’aspect législatif de ces compétences et la prise de compétence eau. Il sera accompagne de la Collectivité de Corse et de l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse qui esposera l'état des lieux sur lîle et les contraintes qu'impose cette loi.
Explorez les défis et les opportunités liés à la définition des compétences autour de l'eau et contribuez à façonner l'avenir de cette ressource précieuse.