Jeudi 22 mai, de 14h00 à 15h30 (horaire à confirmer)
L’eau est un bien économique et social car, si chacun doit en supporter le coût, la solidarité entre riches et pauvres doit s’y substituer pour les plus démunis, le droit à l’eau étant reconnu comme étant un droit fondamental. En déclarant que « notre vrai problème, ce sont les communes isolées », Emmanuel Macron reconnaît l’impératif de gérer les politiques de l’eau en commun. Parce que l’union fait la force.
Malgré des réserves françaises globalement abondantes, les sécheresses à répétition que connaît le pays provoquent dans certaines régions des difficultés ponctuelles d’approvisionnement en eau potable. Une tendance qui met en évidence un ensemble d’enjeux spécifiques et qui invite les gestionnaires à repenser une gestion historique, solidement ancrée, et où la solidarité territoriale devra s’exprimer autour d’un bien commun.
La gestion des fuites qui représentent un milliard de mètres cubes d’eau chaque année, la force du commun que portent les intercommunalités fait ses preuves au quotidien pour une meilleure gestion de l’eau en France. Également, les agences de l’eau assurent des missions de solidarité envers les territoires ruraux défavorisés, confrontés à des difficultés en matière de coûts d’infrastructure du fait de l’étalement de l’habitat et inversement, de ressources financières plus faibles.
La mutualisation est pertinente si elle poursuit des objectifs de solidarité, avec notamment des interconnexions pour faire face aux pénuries d’eau ; des investissements à la hauteur des enjeux pour la rénovation des réseaux d’eau ; la cohérence, pour définir et mettre en œuvre une politique globale de l’eau qui répondent aux enjeux environnement, de l’aménagement du territoire et du développement économique.
Découvrez les intervenants de cette table ronde qui agissent pour une meilleure sécurisation de l’approvisionnement en eau sur le territoire néo-aquitain.
Seront présents autour de la table ronde :
Mathieu RAYMOND, Directeur, REGIE DES EAUX DE LA DORDOGNE
Marie CROUZOLON, Directrice du Cycle de l'eau, LIMOGES METROPOLE
Stéphanie BLANQUART, Adjointe au Directeur de la Délégation Poitou-Limousin, AGENCE DE L'EAU LOIRE-BRETAGNE
Nadine LAUNAY, Directrice Générale, EAU 47
Julie SAMBLAT, Directrice Ingénierie et Patrimoine, REGIE DE L'EAU BORDEAUX METROPOLE
Jeudi 22 Mai, de 11h30 à 13h00
Il faut de l’eau pour l’énergie et de l’énergie pour l’eau. Ce lien est indissociable.
L’efficacité énergétique et l’utilisation d’énergies renouvelables sont des sujets majeurs, véritables leviers qui permettent de préserver les ressources naturelles. Dans un contexte d’augmentation des coûts de l’énergie et de baisse des ressources, il est nécessaire d’optimiser la consommation d’énergie des services d’eau potable et assainissement pour maîtriser les coûts. Ces derniers sont souvent le troisième poste d’émission d’une collectivité et doivent à ce titre participer aux actions d’atténuation du changement climatique de leur territoire.
Les services d’eau et d’assainissement agissent ainsi dans ce souci d’optimisation et mettent en place des moyens de récupérer l’énergie sur les réseaux et de valoriser l’énergie verte produite par certaines stations d’épuration. L’innovation technologique, avec la mutualisation possible de réseaux devenus intelligents, des stations de traitement à énergie positive par l’utilisation de l’énergie contenue dans les eaux usées et les boues des stations d’épuration ou encore la production d’énergie verte et sa commercialisation permettent d’en sortir gagnant.
Venez découvrir les actions mises en place sur le Bassin Adour-Garonne pour inventer une gouvernance commune et durable de l’eau et de l’énergie.
Seront présents autour de la table ronde :
Hortense BRET, Responsable du Pôle Patrimoine et prospective, EAU 17
Mathieu JARRY, Directeur Délégué à l'exploitation et la gestion patrimoniale du cycle de l'eau, LIMOGES METROPOLE
Emmanuel HAUTREUX, Responsable du service Travaux, REGIE DE L'EAU BORDEAUX METROPOLE
Cyril PRINTEMPS-VACQUIER, Directeur des relations contractuelles et transformation, SABOM
Jeudi 22 mai, de 9h30 à 11h00
Partout dans le monde, la population croissante, le changement climatique et l'urbanisation exercent une pression sur la ressource en eau et créent de nouveaux défis pour les industries, les villes et les citoyens. L'accès à l’eau propre et à l’assainissement conforme aux normes sera un défi majeur pour des milliards de personnes d'ici 2030, tandis que l'émergence de nouveaux polluants complexifie ce défi.
Les nouvelles technologies sont aujourd’hui un atout à utiliser pour accélérer l’adaptation au changement climatique et notamment gérer les systèmes d'approvisionnement en eau en améliorant les capacités de prévision et de planification. Elles permettent aujourd’hui de surveiller en temps réel l'utilisation et la qualité de l'eau, de détecter plus rapidement les fuites, de réduire les gaspillages et de mettre en place une irrigation intelligente. Cela renforce la diffusion et la transparence des données pour mieux gérer les ressources et prévenir les risques.
Les nouvelles technologies sont en train de révolutionner les systèmes de gestion de l’eau, mais aussi les métiers des acteurs de la filière avec l’opportunité de faire évoluer les métiers, construire de nouveaux parcours de compétences et gagner en agilité et en qualité de vie au travail.
Cependant, si les nouvelles technologies et notamment l’intelligence artificielle révolutionnent les systèmes de gestion de l’eau, elles peuvent aussi avoir un impact négatif sur la ressource, les centres de données utilisent quotidiennement de grandes quantités d’eau à des fins de refroidissement. Il s’agit donc de compenser cette perte.
Venez écouter les acteurs du territoire néo-aquitain vous présenter les mises en œuvre innovantes qui sont déployées et leurs résultats.
Mercredi 21 mai, de 16h00 à 17h30
Table ronde pilotée par AQUA-VALLEY
La protection de la ressource des eaux permet d’améliorer et de préserver la qualité des milieux aquatiques, de prévenir les déséquilibres et de limiter les traitements de potabilisation sur les territoires. L’objectif est de garantir le bon état des eaux en réduisant les pollutions de toutes origines et quel que soit l’état de la ressource, soit par temps de pluie ou en période de sécheresse.
Depuis les années 80, les ressources en eau destinées à l’alimentation en eau potable en Nouvelle-Aquitaine se sont dégradées sous l’influence de diverses pressions humaines. Face à ce constat, des projets visant à maîtriser les pollutions ont émergé, transformant l’approvisionnement en eau potable en un enjeu collectif impliquant tous les secteurs d’activités. Bien que cette détérioration ait été ralentie depuis les années 2000 grâce à des programmes d’actions, la qualité d’eau de certains points de captage continue à se dégrader.
La région Nouvelle-Aquitaine se divise entre deux bassins hydrographiques, la Loire-Bretagne et l’Adour-Garonne. La quasi-totalité de la région est touchée par des problèmatiques de contamination en nitrate et produits phytosanitaires, des pressions qui seront accentuées par les impacts du changement climatique.
Comment prévenir ces pollutions, en réduire les risques mais aussi comment les traiter et encadrer leur usage ? Découvrez au travers de cette table ronde les actions mises en place par les acteurs du territoire pour se mobiliser et préserver la ressource.
Seront présents autour de la table ronde :
Nicolas ILBERT, Directeur territorial, AGENCE DE L'EAU ADOUR-GARONNE
Pierre LABADIE, Directeur de recherche, EPOC-CNRS
Denis MINOT, Directeur général des services, EAU 17
Clémence DU ROSTU, Avocate, SEBAN AVOCATES
Mercredi 21 mai, de 14h00 à 15h30
Les périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes et les pénuries d'eau répétées sur certains territoires rendent urgente une mobilisation collective et individuelle pour préserver l’eau. Le Plan Eau, annoncé par le gouvernement en avril 2023, prévoit un objectif de réduction de 10% du prélèvement d’eau d'ici à 2030. L’objectif de cette mesure est d’assurer un approvisionnement durable en eau (qualité, quantité) à horizon 2050, malgré les effets du changement climatique sur le cycle de l’eau, en accompagnant les nécessaires adaptations structurelles de nos usages.
Le grand Sud-Ouest de la France ne fait pas exception, étant déjà affecté par les effets du dérèglement climatique. Le déficit annuel du bassin Adour Garonne à l’horizon 2050 est estimé autour de 1,2 milliards de m3, contre un déficit structurel actuel de l’ordre de 250 millions de m3. Visant une réduction globale des prélèvements de 10 % d’ici 2030, le comité de bassin Adour Garonne a adopté une stratégie de sobriété qui s’appuie sur la contribution de tous les usages (eau potable, agricole, industriel…).
Comment les acteurs du territoire néo-aquitain peuvent-ils agir pour réduire leur impact sur la disponibilité en eau ? Quels leviers peuvent-ils actionner pour participer à l’atteinte de ces objectifs ?
Vous verrez quelques exemples d’actions concrètes mises en place sur le terrain : stratégie d’éducation et de sensibilisation à l’environnement, plan de sobriété, tarification incitative, filières et projets accompagnés et financés, projets de réutilisation des eaux usées… autant de leviers actionnés pour faire face aux défis à venir.
Seront présents autour de la table ronde :
Peggy GAUTIER, Chargée de mission développement durable, EAU 17
Nadine LAUNAY ,Directrice Générale, EAU 47
Sophie PALMIER, Directrice Usines, SABOM
Valérie PERRIER, Adjointe au directeur territorial, AGENCE DE L'EAU ADOUR-GARONNE
Anne BURGALIERES, Cheffe de projet Territoire en Transition hydrique, LIMOGES METROPOLE
Margaux FARGIER, Responsable Transition écologique, REGIE DE L'EAU BORDEAUX METROPOLE
Mathieu LESTRADE, Directeur Grands Projets d'investissement, RIVES & EAUX DU SUD-OUEST
Mercredi 21 mai, de 9h30 à 11h00
Table ronde pilotée par EAU 17
On entend parler beaucoup de sobriété hydrique, visant à réduire la consommation d'eau et à améliorer l'efficience de son utilisation. Rendons-nous compte qu’à l’échelle de la planète, les prélèvements en eau ont été multipliés par plus de 7 entre 1900 et 1995. Les répercussions sur les besoins en eau sont donc considérables, qu’elle soit utilisée pour la consommation en eau potable, l’alimentation des animaux, ou la production de n’importe quel objet. A cela s’ajoutent les impacts de l’urbanisation et du changement climatique sur notre environnement, qui entraînent une diminution des volumes d’eau disponible et la détérioration de sa qualité. Une bonne gestion de l’eau est nécessaire pour répondre efficacement à nos différents besoins socio-économiques.
Alors, comment sécuriser la ressource en eau face à ces pressions ? Aucun développement durable n’est possible si les problèmes d’alimentation en eau d’une collectivité ne sont résolus en amont. Les collectivités doivent s’assurer que le service d’alimentation est rendu dans des conditions règlementaires, techniques et financières satisfaisantes et qu’il va pouvoir continuer de l’être dans l’avenir, compte tenu de l’évolution prévisible des besoins et des ressources.
Pour ce faire les collectivités qu’elles agissent seules ou sous forme de communautés de communes ou d’agglomérations, doivent disposer d’un véritable outil de programme et de gestion afin d’étudier la fonctionnalité et la pérennité du système de production et de distribution de l’eau. Chaque schéma a pour objet d’interroger et de repenser de manière transversale l’alimentation en eau potable tant sur des enjeux de qualité, de quantité que de sécurisation des réseaux, tout en s’assurant de la pertinence des solutions face aux pressions futures, comme les effets du changement climatique.
L’implication et la participation des élus locaux ainsi que des partenaires institutionnels permet de construire et de diffuser la culture de la concertation en lien avec ces sujets opérationnels au sein des territoires.
Découvrez au travers de cette première conférence le point sur la situation du Bassin Adour-Garonne et les actions de prospective mises en place par les acteurs du territoire pour sécuriser l’eau et anticiper les tensions sur la ressource en eau.
Seront présents autour de la table ronde :
Hortense BRET, Responsable du Pôle Patrimoine et prospective, EAU 17
Laurent CASONATO, Directeur général adjoint, EAU 47
Arnaud LAVALETTE, Directeur, SABOM
Nicolas DAURENSAN, Directeur général adjoint, RICES & EAUX DU SUD-OUEST
Julien VILLARD, Chef de service Prospectives, LIMOGES METROPOLE
Jessy JAUNAT, Responsable de mission Environnement et Ressources à la Direction Recherche, Innovation et Transition écologique, REGIE DE L'EAU BORDEAUX METROPOLE
Daniel PARETOUR, Chef de service Etudes et Travaux, SMDE 24
Découvrez le Plan du Salon CYCL'EAU MONTPELLIER 2025 :
Pour le télécharger : https://www.cycleau.fr/uploads/cycleau/admin/media/55e2f0dc-f547-4649-ad31-b007403a2bf1.jpg
Ne ratez pas l'événement qui réunit les acteurs privés et publics de la filière Eau au coeur du Bassin Rhône-Méditerranée de la rentrée 2025 ! Nous sommes pressés de vous retrouver pour cette première édition en Occitanie, autour d'un programme construit aux côtés de nos partenaires que vous pourrez retrouver sur le Village des Partenaires : l'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse, la Région Occitanie, Montpellier Méditerranée Métropole, BRL et le Pôle AquaValley.
Venez à la rencontre des acteurs d’une véritable stratégie d’innovation régionale en matière de production de données et de technologies liées au domaine de l’eau. Une démarche qui valorise et qui accompagne les secteurs innovants du territoire présentant un fort potentiel.
N'attendez plus, inscrivez-vous pour télécharger votre badge et découvrir les solutions et acteurs de votre région !
Mercredi 19 mars, de 11h30 à 13h
Nous avons le plaisir d’organiser une plénière institutionnelle qui promet d’être captivante, dédiée aux enjeux cruciaux de l'eau en Occitanie. Cette table ronde se déroulera dans un cadre convivial et collaboratif, où nous aurons l'opportunité d'échanger sur des thématiques essentielles pour la région.
Dans un contexte où le développement durable et responsable est au cœur de nos préoccupations, cette table ronde réunira des élus du territoire qui partageront leurs perspectives sur la gestion de cette ressource vitale, l’eau. Nous aborderons ensemble des sujets variés, allant de la politique régionale aux accompagnements en matière de filières et de financements, en passant par la recherche et l'adaptation au changement climatique.
Les enjeux liés aux ressources en eau, à l'innovation, ainsi qu'à l'accompagnement social et organisationnel seront également au programme. Nous sommes convaincus que des solutions innovantes et des modèles économiques durables doivent être explorés pour garantir une gestion efficace de l'eau à long terme.
Venez assister aux débats et contribuer ainsi à la construction d'un avenir où l'eau est gérée de manière responsable et durable. Ensemble, faisons de cette rencontre un moment d'échanges fructueux et d'engagement collectif pour notre territoire.
Participants autour de la table :
Copyright visuel : Philippe Grollier – Région Occitanie
Jeudi 20 mars, de 9h30 à 11h
Table ronde pilotée par l'Agence AD'OCC et MEDVALLEE
Premier élément constitutif du corps humain, l’eau est indispensable à la santé. Elle amène hydratation et régulation de la température corporelle, elle facilite la digestion et contribue à éliminer les déchets, elle favorise la liberté des voies respiratoires et la lubrification des articulations.
En Occitanie, elle provient d’une grande diversité de masses d’eau, dont 101 souterraines. Certaines sont utilisées pour l’eau potable, l’embouteillage, le thermalisme, le thermo ludisme, la fabrication de soins dermato-cosmétiques. Ces eaux remarquables par leur histoire, leurs parcours géologiques et minéralités qu’elles en retirent, leurs flores microbiologiques non pathogènes, concourent à des thérapies non médicamenteuses. Elles font l’objet de suivis qualitatifs et quantitatifs attentifs, avec des techniques innovantes. Première destination thermale de France, l’Occitanie accueille près de 200 000 curistes par an.
Montpellier héberge une initiative inédite, un écosystème dynamique, une stratégie fédératrice avec la création d’un pôle d’excellence mondial en Santé Globale : MedVallée.
Venez découvrir ces sujets passionnants avec un panel d’acteurs de la recherche, de la santé, d’entreprises de spécialité.
Seront présents autour de la table ronde :
Mickaël CHEKROUN, Directeur, MEDVALLEE
Axelle CADIERE, Vice-Présidente recherche, UNIVERSITE NIMES-EQUIPES CHROME
Somar KHASKA, Hydrogéochimiste-Isotopiste, UNIVERSITE NIMES-EQUIPES CHROME
Clément FAYE, Directeur de recherche, Docteur en biochimie/microbiologie, GL BIOCONTROL
Paul-François HOUVION, Directeur général, THERMES DE BALARUC